L’Association pour la Sauvegarde du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ASCEN) a présenté le cas de la commune de Viroinval (12.000 habitants) qui a lancé un plan de modernisation de l’éclairage public en 2017.
Avant la mise en œuvre, la commune a mené une enquête en ligne auprès de la population. Il en ressort que les deux motivations principales de la modification de la gestion de l’éclairage public sont les économies d’énergie (70%) et la protection de la faune (62%).
Sur les besoins en éclairage :
- 49% des répondants considèrent que l’éclairage public réduit la qualité du sommeil.
- 48% des personnes interrogées pourraient s’en passer.
- 83% seraient soit plutôt favorables soit tout à fait favorables à l’extinction de l’éclairage public à certains moments de la nuit.
Faute d’exemples probants en Belgique, M. Boninsegna a cité plusieurs exemples de villes françaises qui ont choisi d’éteindre l’éclairage public.
- Pour les villes de Tulle (14.400 habitants), Pessac (61.000 habitants), Aixe-sur-Vienne (5.800 habitants), aucune augmentation de la criminalité n’a été constatée depuis l’expérimentation de l’extinction de l’éclairage public.
- Dans certains cas, une amélioration de la sécurité est constatée : la ville de Rochefort en Charente Maritime (24.000 habitants) a observé une diminution de 20% des cambriolages
- La gendarmerie de la ville de Seyssins (7.200 habitants) enregistre une réduction de la vitesse des véhicules motorisés.
- Suite à une période d’expérimentation menée à Angevillers (1.250 habitants), 73% des habitants se sont dits favorables à la pérennisation de l’extinction de l’éclairage public.
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